Photographier un Sunstar : tous les secrets pour capturer une étoile solaire en paysage
Ce petit effet lumineux qui fait scintiller vos photos au lever ou au coucher du soleil, vous l’avez sûrement déjà remarqué : le sunstar, ou “étoile solaire”, donne tout de suite une autre dimension à une scène. Il attire l’œil, structure la composition, et ajoute une touche magique. Encore faut-il savoir le provoquer avec justesse !
Comment créer un sunstar en photographie de paysage ?
Voici les éléments essentiels à connaître pour maîtriser cet effet.
1. Fermer le diaphragme : le point clé
Le sunstar naît de la diffraction de la lumière à travers les lamelles du diaphragme de votre objectif. Plus vous fermez l’ouverture, plus les rayons seront nets et marqués.
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Réglage recommandé : entre f/11 et f/16. C’est l’idéal pour créer une étoile bien définie sans trop perdre en netteté globale.
- J'utilise f/11 sur mon compact G5X d'un pouce et f/16 sur mon Plein format ou mon APFC
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Au-delà de f/16 (f/18, f/22), l’effet peut être plus spectaculaire, mais attention à la diffraction qui dégradera la qualité de votre image (perte de piqué, flou global).
2. Le rôle de l’objectif
Tous les objectifs ne créent pas le même sunstar. Le rendu dépend directement de la construction du diaphragme. Le nombre et la forme des lamelles influencent le nombre et l’aspect des branches :
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Un objectif à 7 lamelles produit un sunstar à 14 branches.
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Un objectif à 9 lamelles donne une étoile à 18 branches.
Certains objectifs vintage ou très lumineux ont un rendu plus doux ou plus marqué, à tester !
Parmi mes préférés, le Canon 16-35mm f/2.8 ou le EF 11-24mm f/4, qui produisent des étoiles nettes, symétriques et bien dessinées. Si vous êtes chez Nikon ou Sony, leurs équivalents ultra-grand-angle offrent aussi d’excellents résultats.
3. Le bon placement du soleil
L’effet sunstar est amplifié si vous cachez partiellement le soleil derrière un élément du décor :
un arbre, un rocher, une crête, une silhouette humaine, une herbe en gros plan…
le soleil doit être juste assez visible pour “fuser” à travers l’obstacle, sans être complètement masqué.
Ce placement permet d’éviter un soleil écrasant et trop lumineux, tout en limitant le flare, ces reflets parasites qui peuvent gêner la lecture de l’image.
4. Choisir le bon moment
L'heure dorée est votre alliée : juste après le lever du soleil ou peu avant son coucher. La lumière est plus douce, rasante, colorée, et le soleil est encore bas à l’horizon, donc plus simple à intégrer dans la composition.
5. Réglages et conditions idéales
Ouverture : f/13 à f/16
ISO : les plus bas possibles (ISO 100 ou 200) pour garder une image propre
Vitesse : à adapter en fonction de la lumière et du mouvement (trépied recommandé)
Objectif grand-angle : pour capturer la scène dans son ensemble et maximiser l’effet
Trépied : indispensable si la lumière est faible
6. Attention à la poussière !
Plus vous fermez l’objectif, plus les poussières sur votre capteur ou filtre seront visibles, notamment autour du sunstar. Nettoyez votre matériel avant la sortie pour éviter les heures de retouche !
Apprenez à capturer la lumière avec moi
Lors de mes stages photo en Nouvelle-Aquitaine, nous travaillons précisément ce type de lumière et d’effets naturels : le sunstar, les contre-jours, la gestion des ombres, les halos et le flare. Vous apprendrez à composer avec le soleil, à lire la scène, à anticiper la lumière.
Que ce soit lors de stages paysages côtiers au Cap Ferret, sur le Bassin d’Arcachon, ou en forêt landaise, ou encore lors des sorties de nuit autour de la Voie lactée, je vous accompagne pour capturer la magie naturelle avec précision et créativité.
Tous les niveaux sont les bienvenus, le plus important c’est la curiosité et l’envie de progresser.
Rejoignez-moi sur le terrain et apprenez à faire parler la lumière dans vos photos !
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